La Musique…
Une fête ou un refuge, toujours un réconfort, présente partout, langage universel. Un arrière grand-père mandoliniste, une grand-mère chanteuse, un père guitariste des soirs et des dimanches, les Beatles, Led Zep, le Floyd dans les enceintes à la maison… au sein d’une enfance compliquée, mon échappée belle.
Peu avant de jouer dans l’Opéra-rock La Nuit du Rat de Boris Bergman en 2006, et de commencer mon chemin initiatique vers la musique, je rencontre Michel Peteau (La Fiancée du Pirate, Cheval Fou, Super Bravo…) qui devient mon professeur de guitare. Quelques années et une soixantaine de reprises chansons, folk et pop plus tard il m’aide à prendre mon envol en participant à la création de mon premier album And I become sorti fin 2016.
Studio de l’Ermitage
En 2017, je trouve un nouveau comparse en la personne d’Emmanuel Heyner, musicien iconoclaste, formidable guitariste surtout, multi-instrumentiste et arrangeur de talent. On commence à jouer de-ci de-là en préparant le second album, The Transformation Place, sorti le 25 mai 2021. Pour nous accompagner dessus et sur scène, Manu me présente Jeff Pautrat en 2018, puis Stéphane Édouard, un très grand batteur et percussioniste, qui est comme un frère pour lui et avec qui il fait de la musique depuis leur adolescence.
Trouver des occasions de jouer à quatre n’est pas simple pour plusieurs raisons. Je joue pour le moment seule, et j’aime aussi beaucoup ça : l’émotion et les échanges avec le public sont plus intimes et singuliers.
Désormais on me trouvera sous mon nom, Céline Mauge. Jusqu’à présent ma musique est sortie sous celui de Laughing Seabird… en résonance avec la chanson My Shell, dans laquelle je chante And I become the laughing seabird… Ce que j’ai souhaité raconter avec ce nom restera toujours précieux :
Pourquoi Laughing Seabird ?
Il est un lieu étrange et fascinant : le rivage. La rencontre entre terre et mer. Un contour indéfini. Une base de point de mire vers ce qu’on appelle l’horizon, et ce truc fou de notre planète, l’océan… Ici vit l’oiseau de mer, emblématiquement la mouette. Ici, on entend son cri, son chant rieur. Pas qu’ici, il est vrai… Au large, elle annonce, sa présence réjouit : Terre, terre ! On est sauvé ! On arrive ! À l’intérieur du pays, elle suit ou devance les hommes, les péniches… jusqu’à la ville où elle reste parfois vivre.
Alors l’entendre, c’est se rappeler la mer, immanquablement y être un peu. Tout comme lorsqu’on réécoute certaines musiques fondatrices de l’adolescence qui donnent des ailes, protègent et créent cet espace-défi-au-temps, ce chez-soi intérieur. Rassuré, on est moins vulnérable, on sait les grandes choses qu’on fera, qu’on veut accomplir. Le son et la musique ont ce pouvoir.
« La musique de Céline Mauge, à fortiori en concert, rappelle ces expériences où l’on va décoller, individuellement et collectivement. Voyager, s’imprégner d’une énergie émouvante et rémanente. L’influence folk et celtique notamment, est dans son ADN de par ses origines bretonnes et son attachement à cette culture qui réunit tous les âges, en des moments emprunts d’une communion libératrice.
Fruit d’un apprentissage patient, opiniâtre et d’une forte nécessité intérieure, l’ouvrage de Céline est devenu un défi personnel, un remède, et un appel inévitable. Il y est question de guérison, de rompre avec le connu, de provoquer l’insu et d’escamoter nos programmations. De nous créer autrement et d’ouvrir les portes de nos perceptions pour accéder à… la Transformation. »
D’aussi longtemps que je me rappelle, il y avait ce besoin impérieux de s’extraire, rejoindre la magie et le fantastique, comme dans les livres et les dessins animés. Ça devait bien exister… cette vie-là, tellement plus passionnante, tellement moins inquiétante. Alors avant que la musique devienne ma nécessité vitale, je me suis construite avec l’amour des textes, du théâtre et du cinéma comme vecteur de compréhension, de partage, et de sublimation. J’en ai fait mon métier pendant une partie de ma vie et je vous raconte ça dans…
les nouvelles :
concerts, clips,
albums…
